Economie d’énergie

Les économies d’énergie résultent de la limitation de production et de consommation d’énergie, en particulier d’énergie non renouvelable produite à partir de combustibles fossiles : pétrole, gaz, charbon, tourbe (qui se sont accumulés dans des périodes géologiques passées, et qui ne se reconstituent pas ou extrêmement lentement).
Aux énergies d’origine fossile dégageant du CO2 (dont il est urgent de diminuer massivement la consommation, étant donné la dégradation du climat et les problèmes d’acidification de l’océan mondial) s’opposent :
les énergies renouvelables, issues du rayonnement du Soleil, soit directement via le panneau solaire, soit indirectement par la production d’hydrogène par électrolyse, et plus classiquement par l’utilisation de combustibles végétaux (bois, produits agricoles, algues), par la récupération des déchets biologiques (biogaz), par l’écoulement de l’eau (moulins et turbines à eau, hydroélectricité) ou du vent (énergie éolienne), par la force musculaire d’animaux domestiques (cheval, bœuf, éléphant..) ou des humains ; il faut y ajouter l’énergie marémotrice qui ne résulte pas du rayonnement du soleil mais de la masse de la lune;
l’énergie nucléaire, qui émet moins de gaz à effet de serre1, mais contribue à réchauffer les milieux (fleuves et rivières), est une source de risques et dangers durables, pose des problèmes d’ordre politique et de traitement des déchets radioactifs, et détourne une quantité importante de fonds publics d’autres usages plus soutenables.
De la fin de la préhistoire au XVIIIe siècle, l’Homme n’a pratiquement utilisé que des énergies renouvelables, avant que le charbon, brûlé pour chauffer la vapeur d’eau, ne joue un rôle central dans la 1re révolution industrielle (chemins de fer, usines..) ; à partir de la fin du XIXe siècle, le pétrole permet le développement du moteur à explosion puis Diesel et turboréacteurs, et donc des véhicules routiers, des centrales thermiques, de l’aviation…
La seconde moitié du XXe siècle a été caractérisée par une croissance presque exponentielle :
de la consommation des produits pétroliers ;
des déplacements routiers et aériens notamment (les plus consommateurs en énergie) ;
de la consommation électrique ;
et d’un gaspillage massif des énergies non renouvelables.