Gestion de centrales

OBJECTIFS :

Réduire les coûts énergétiques en optimisant le fonctionnement de chaque compresseur.
Le coût des marches à vide représente 10 à 15 % de la facture globale d’une centrale.
La réduction des marches à vide engendre parallèlement la réduction de la maintenance sur les pièces mécaniques et, de ce fait, limite les risques de panne.
Minimiser la pression au départ de la centrale et faire en sorte qu’elle soit la plus proche possible de la pression exigée en bout de ligne.Une réduction de pression à hauteur de 0,5 bar permet une économie de 6 à 10 % du coût global d’une centrale.

Exemple : Avec une réduction de 0,5 bar, un fonctionnement en 3 x 8 h et un coût Kw de 0,06 € (soit 0,40 F) à l’année, on obtient :
– Pour un compresseur de 30 cv : 1 Kw de moins chaque heure, soit un gain de 534 € (soit 3.500 F)
– Pour un compresseur de 100 cv : 2 Kw de moins chaque heure, soit un gain de 1.067 € (soit 7.000 F)
– Pour un compresseur de rendement très moyen : 3 Kw de moins chaque heure, soit un gain de 1.600 € (soit 10.500 F)

Avoir une pression constante : le fonctionnement des machines de production, de plus en plus perfectionnées et sensibles à la pression, est supérieur en terme de qualité de production (réduction des pertes). Il en résulte une meilleure fiabilité des équipements de production.

MOYENS :

La réduction et la stabilité de pression est liée à la mise en place d’un capteur de pression (plus de cascade de surpression dans le cas d’une centrale à plusieurs machines). Le différentiel de pression pour l’ensemble de la centrale peut se limiter à 0,2 bar.
Le capteur est relié à un automate programmé aux différents types de machines installées. Celui-ci s’adapte à toutes les marques de compresseurs (parfois à l’aide d’interfaces livrées avec l’automate) et à toutes les technologies (régulation en tout ou rien, progressive ou avec variateur).

Cet automate permet de :
– Faire le bon choix du compresseur adapté à la consommation d’air comprimé dans le cas où la centrale comporte des compresseurs de tailles différentes.
– Gérer les priorités et les permutations afin d’équilibrer les heures de fonctionnement.
– Enregistrer les données : débits, pressions, défauts.
– Signaler les alarmes ou défauts à distance.

AIR ENERGIE a conscience que votre installation d’air comprimé représente un surcoût de l’ordre de 30 % par manque de gestion.
N’oublions pas que cette énergie équivaut, selon les secteurs d’activités, de 10 à 30 % de votre facture globale usine.